Ce label concerne tous les équipements de sécurité et de protection : les coffres-forts, les serrures, les verrous
et donc les portes blindées.
Pour attribuer cette norme à une porte blindée, le CNPP doit valider trois éléments : le vantail (la porte en elle-même), le bâti (le cadre de la porte ainsi que les charnières) et les serrures.
Pour ce faire, les agents de la CNPP tentent tout simplement de… forcer la porte, comme de vulgaires voleurs. Toute une gamme de tests est déclenchée pour tester la résistance de la porte aux différentes tentatives d’effraction.
Deux certificats sont à décrocher. Le premier valide le vantail, le bâti et les charnières (organes de pivotement). Le second valide la serrure, qui doit être au minimum multipoints.
Le label A2P est décliné en trois catégories : BP1, BP2 et BP3 qui correspond à un niveau d’infranchissabilité : le premier indique que la porte ne bloquerait qu’un cambrioleur amateur, le deuxième découragerait un cambrioleur averti et le troisième mettrait en échec un cambrioleur confirmé.
Autant dire que nous ne vous conseillerons jamais assez d’opter pour une porte qui a reçu le label A2P BP3.
Des audits sont ensuite réalisés par la CNPP dans les lieux de production des portes blindées, afin de s’assurer que la fabrication de celles-ci est maintenue à un haut niveau de qualité.